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Les doctorant-e-s

Accueil/Les doctorant-e-s
Les doctorant-e-sSarah Le Brocq2020-09-28T10:43:28+02:00

Alejandro Leon-Cannock

Biographie

Alejandro León Cannock (Lima, 1980) est chercheur, artiste photographe et enseignant. Il est actuellement doctorant à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et Aix-Marseille Université, au sein du doctorat « pratique et théorique de la création artistique et littéraire ». Sa pratique professionnelle, axé sur la photographie, se déroule dans le territoire où s’articulent l’exercice de la pensée et la vie des images. Il est titulaire d’un master en Photographie Latino-Américaine Contemporaine (Centro de la Imagen, 2015) et aussi en Philosophie (Pontificia Universidad Católica del Perú, 2009). Il a également obtenue un Licence en Sciences Humaines (PUCP, 2007).

Il a donné des cours de philosophie et de photographie pendant plusieurs années dans différentes universités et écoles d’art au Pérou. Actuellement, il enseigne Théorie de la photographie dans la Licence d’Arts Plastiques d’Aix-Marseille Université. Il a réalisé diverses publications comme El devenir imagen del mundo. Anotaciones sobre la revolución fotográfica (Cantabria: Muga 2017), El pensamiento de las imágenes. Anotaciones sobre la performatividad de las imágenes y el arte contemporáneo (Montevideo: CdF 2018) et El paradigma performativo. Anotaciones sobre la naturaleza de la investigación artística (Lima: PUCP 2019). Son travail artistique a été exposé en Chine, France, Mexique, Pérou et Suisse.

https://leoncannock.wixsite.com/leoncannock

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École nationale supérieure de la photographie d’Arles

Directrice de thèse AMU : Christine Buignet

Directeur de thèse ENSP : Nicolas Giraud

Sujet de la thèse :

« À la recherche des images pensives. L’expérience photographique comme évènement de pensée ».

Résumé :

L’invention de l’appareil photographique pendant la Révolution industrielle au XIX siècle a ouvert un champ d’expérience inédite pour l’être humaine. Les rapports que les individus entretenaient avec le temps et l’espace, le savoir et l’information, l’ici et l’ailleurs, le présent et le passé, en fin, avec le Moi et le Monde, se sont radicalement bouleversés (Rouillé). À partir de ce moment-là, les images techniques ont commencé à accomplir une multiplicité des tâches afin de satisfaire les demandes des diverses champs institutionnels comme la science, la presse, l’art, la publicité, la propagande politique, etc. (Tagg). Ce caractère « caméléonienne » de l’image photographique a été plusieurs fois remarqué afin d’affirmer que la photographie n’a pas une identité propre, essentiel et autonome (Batchen) ; mais que, en revanche, elle prend sa signification, valeur et puissance de l’espace discursif auquel elle appartient (Krauss). Ainsi, l’expérience que nous faisons devant une image sera toujours conditionnée par des relations de pouvoir (non-photographiques) que nous ne voyons pas dans la représentation mais qui opèrent directement sur nous. C’est pour cela qu’une analyse iconologique doit être aussi un critique idéologique (Mitchell).

Le point de départ de mon projet es, précisément, la considération du « pouvoir des images » (Bredekamp, Freedberg), c’est-à-dire de leur capacité de produire des effets sur les spectateurs (émouvoir, persuader, informer) en fonctionne des intérêts attendus par les champs institutionnels auxquels elles appartiennent (religion, publicité, presse). À partir de cette évidence, nous nous demanderons si est-ce qu’il y a un type particulier d’image capable de « donner à penser » et si, en ce sens, il existe un champ institutionnel qui chercherait à produire ce genre d’image (le territoire artistique peut-être ?). Sont-ils les traits formels des images, leur contexte de circulation ou la disposition psychologique de l’observateur ce qui produit cet effet ? Bien que plusieurs auteurs en aient parlé (Benjamin, Barthes, Deleuze, Rancière), il n’y a pas une réponse définitive à cette interrogation. À différence d’autres puissances plus faciles à cerner (comme, par exemple, la capacité d’informer des images), celle de la « pensivité » est élusive. Ainsi, mon projet a pour objectif l’exploration dialectique (aller-retour entre la théorie et la pratique) des effets des images sur l‘exercice de la pensée.

Images

Théories de l’image, images de la théorie

Nouvelles stratégies pour soutenir le poids de la pensée

Images sans projet

Camille Ayme

Biographie

Née en 1983, doublement diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette puis de l’École nationale supérieure d’art de Cergy-Pontoise, Camille Ayme poursuit un travail plastique autour des composantes de la ville moderne et de la mobilité.

Mettant en tension les États-Unis où elle a beaucoup voyagé – notamment grâce à la Bourse Delano-Aldrich en 2013 – et la France, elle dessine les contours d’une cartographie du suburbain devenu reproduction mondiale.

En 2017, elle développe ce propos sur le territoire du Grand Paris, dans le cadre de la commande photographique initiée par le CNAP et les Ateliers Médicis « Les regards du Grand Paris » dans son projet hybride « Fiat Lux ».

Depuis 2018, elle fait une thèse en recherche-création codirigée par l’École de photographie d’Arles et l’EHESS Marseille dans laquelle elle explore les notions de paysage et d’anthropocène, notamment dans les activités d’extraction du sol effectuées par l’Homme.

Born in 1983, Camille Ayme is a double graduate of the École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette and then of the École nationale supérieure d’art de Cergy-Pontoise. She is working around the components of the modern city and mobility.

Tensionning the United States, where she has travelled a lot – notably thanks to the Delano-Aldrich Grant in 2013 – and France, she draws the outlines of a cartography of the suburbs that has become a world reproduction.

In 2017, she developped this subject in the Greater Paris area, as part of the photographic commission initiated by the CNAP and the Ateliers Médicis « Les regards du Grand Paris » in her hybrid project « Fiat Lux ».

Since 2018, she has been doing a thesis in research-creation co-directed by the Arles School of Photography and the EHESS Marseille in which she explores the notions of landscape and anthropocene, particularly in the activities of excavation.

Résumé de thèse

EHESS Centre Norbert Elias / École nationale supérieure de la photographie d’Arles

Directeur de thèse EHESS : Frédéric Joulian

Directeur de thèse ENSP : Nicolas Giraud

Sujet de la thèse :

« Paysages inintentionnels : Extraction, magma et autres histoires de sédiments ».

Résumé :

Cette thèse s’inscrit dans une anthropologie générale des matières premières et des techniques et sur une activité encore peu travaillée du point de vue comparatif, celle de l’extraction des roches et sédiments de la croûte terrestre. En étudiant les différentes techniques et outils nécessaires à l’extraction et en observant la forme des négatifs laissés dans le sol ou plus profondément, je dresserai une typologie des lieux exploités en mêlant les approches objectives et sensibles de l’anthropologie et de l’archéologie et les outils des arts visuels, établissant ainsi une anthropologie visuelle comparative des carrières
autour de la planète.

Comment rendre compte des atteintes portées à la surface terrestre par les activités humaines d’extraction, des plus discrètes aux plus spectaculaires? Ce projet fait l’hypothèse que l’action de l’homme sur la nature, notamment dans l’extraction de matières, crée par accident de nouvelles typologies paysagères, et de
nouveaux écosystèmes, voire de nouveaux milieux. Cet acte paysager est conditionné par les types de ressources extraites, par leurs caractéristiques physiques. Ainsi les minerais par exemple, souvent en petites quantité dans les roches demandent de très grosses excavations, alors que des roches métamorphiques comme le marbre, dont toute la matière est exploitable, est découpé selon les capacités des camions à le transporter.

Comment les méthodes d’extraction de la matière influent directement sur la géométrie des lieux ? L’exploitation des ressources extraites présente différents moments correspondant à différents types d’architecture : on trouve généralement sur le site même de l’extraction un premier type de structure, permettant un premier niveau de traitement de la matière. Elle est ensuite transportée sur un site plus éloigné du lieu d’extraction ou elle subit un raffinage plus élaboré. Certaines de ces structures, notamment liées à l’exploitation du fer ont été largement repertoriées dans le travail de Bernd et Hilla Becher. Les traitements subits par la matière première entrainent une forte production de déchets. Ainsi, dans le cas du charbon, ces déchets constituent eux-mêmes un paysage fort, qui marque certaines villes françaises dans le Nord (le bassin minier Nord Pas de Calais est inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 2012) ou encore dans la région Stephanoise.

Ce projet transdisciplinaire de recherche-création propose un croisement entre les arts plastiques et les sciences humaines, et plus particulièrement l’anthropologie et l’archéologie. Par l’association de différentes méthodes de recherche mêlant tout à la fois les dimensions sensibles et vécues des personnes mais aussi objectivées des matériaux et des artefacts, c’est le pari de tenter de travailler une nouvelle façon de penser les processus de création. Par cette double approche il s’agit d’aborder le projet par des méthodes et éléments de connaissances distincts de ceux traditionnellement développés dans la recherche académique avec pour objectif de poser une méthodologie de travail innovante et de concevoir des dispositifs créatifs nouveaux (éditoriaux, narratifs, spatiaux ou encore performatifs en situation). En créant ces nouvelles formes, différentes échelles seront expérimentées, afin de répondre à différents points de vue portés sur le sujet.

Images

Corentin Laplanche-Tsutsui

Biographie

Corentin Laplanche Tsutsui est né en 1990 dans les Pyrénées, où il a grandit. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (2018, félicitations du jury) au sein du secteur photo-vidéo. Son échange à l’Académie des Arts de Chine (Hangzhou, Zhejiang, 2016-2017) a marqué un tournant dans sa pratique.

Il poursuit aujourd’hui un cursus doctoral en co-direction entre l’École nationale supérieure de la photographie (Arles) et le Centre Norbert Elias (AMU / EHESS Marseille), et mène une recherche autour des mutations urbaines.

En 2019 il obtient la Mention spéciale du jury du Prix Émergences 2019, pour son film Râ226 et son projet en écriture Ville Composite. Il est aussi le lauréat de la résidence Renault F1 (Collection d’Art Renault x EnsAD).

Son travail s’articule autour des lieux. La notion de cognitive mapping y est centrale: il élabore des modes de représentation qui ont pour but rendre appréhendable un réel produit. Ainsi, des disciplines telles que l’architecture et l’urbanisme le traversent, aussi bien que l’histoire des formes. Il s’inscrit aussi dans des institutions, et par une démarche structuraliste, tente d’en révéler les rouages, l’idéologie sous-jacente. Il aborde ces espaces sous l’angle d’une fascination critique : ils inspirent les projets dans lesquels il en dresse le portrait sous forme d’analyse critique. Les médias et les sources se mélangent – il utilise aussi bien des archives que des images ou objets de sa production – il s’intéresse aux modes de représentations. Ses projets se déclinent entre photographie, vidéo, installation et objets dérivés.

www.corentinlaplanchetsutsui.com

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles

Directeur de thèse AMU (PRISM) : Jean-Paul Fourmentraux

Directrice de thèse ENSP : Caroline Bernard

Sujet de la thèse :

«Anticarte de la cité : pouvoir et contre pouvoir de la cartographie cognitive en milieu urbain »

Résumé :

Corentin travaille sur une thèse intitulée Anticarte de la cité : pouvoir et contre pouvoir de la cartographie cognitive en milieu urbain. Il s’intéresse à la cartographie cognitive comme possible outil de contre-pouvoir dont l’usage serait un acte politique.

En s’inscrivant dans une démarche d’artiste-chercheur il s’agit tout d’abord de comprendre comment l’accélération générale de nos sociétés, vue sous le spectre de nos métropoles, a affecté notre cartographie cognitive. Il est donc question de s’intéresser à des phénomènes non-artistiques, avec un regard d’artiste, tout aussi bien qu’à leur interprétation par la sphère artistique. La problématique de ce travail de recherche pourrait s’articuler ainsi : En quoi les enjeux de cartographie cognitive posés par les mutations de la ville contemporaine induisent-ils une esthétique des formes politiques ?

La recherche portera sur l’incidence des mutations métropolitaines durant les dernières décennies, questionnera en quoi ces évolutions, aussi bien urbanistiques qu’algorithmiques, impactent nos mécanismes cognitifs, viennent réécrire notre cartographie cognitive, nos modes intimes et collectifs de représentation de notre environnement, nos idéologies.

Ces problèmes de représentations seront envisagés dans une perspective formelle, relative à des rapports de productions : comment notre réalité est-elle produite ? comment elle nous informe ? et en retour comment nous-même la produisons ou pouvons-nous la produire ?

Il s’agira de faire usage de compétences artistiques, à l’image de Raivo Puusemp, c’est à dire d’une certaine faculté à appréhender des structures conceptuelles. Ces compétences seront destinés à un travail de recherche théorique; lui-même permettant de construire, et d’alimenter, la recherche plastique. Cette dernière s’articulera autour d’un projet de film et d’installation : Ville Composite.

Ville Composite

Osaka Stadium (1950-1998)
Stade de baseball japonais dont le terrain fut provisoirement occupé par un parking ainsi qu’un lotissement de maison témoins. Quelques années plus tard, il fut détruit pour laisser place à une tour et un centre commercial, connu aujourd’hui sous le nom de Namba Parks.

Autour du stade se déploie l’abstraite et lumineuse Composite City. Métropole fluide, fleuve – dans son courant s’interchangent valeurs et fonctions. Insaisissable, elle glisse chaque nuit un peu plus autour du globe. Est-il possible d’archiver une ville dont l’histoire est trop rapide pour être écrite ? La ville composite apparaît dans la nuit artificielle d’un studio de cinéma. Trois personnages y déambulent, arpentent le décor en construction de cette ville hybride. Ils parcourent la reproduction d’une ruelle de lotissement, s’installent sur des gradins ou observent la maquette de l’Osaka Stadium placée au centre du studio.

Le studio est en reformation permanente; comme la mégalopole monde, il n’a de cesse de muer. Pourtant les trois personnages, Q, K et B, parviennent à tisser de manière fragmentaire, au travers de récits d’expériences urbaines, l’histoire d’une métropole contemporaine. Ils sont les conteurs d’une ville plurielle et fantasmée, le stade est le terrain de leurs récits rejoués. En studio, les frontières se franchissent d’un geste. Composite City se déploie d’Osaka à Shanghai, de Hangzhou à Paris. Au fil des métamorphoses des pièces de décor, un espace chimérique et abstrait se dessine, épuré.

La Ville émerge, comme un lieu où les temporalités s’inversent : la transition y est permanente, la permanence, temporaire. L’état d’urgence s’institutionnalise et les chantiers sont permanents. Un bâtiment n’a plus que quelques décennies à vivre – la ville est à durée limitée. On peut la mettre en suspens, en faire une ville exceptionnelle – et une ville en état d’exception. Une ville-usine dont le récit donne à voir les machines et les machinations. Le rêve collectif de la métropole dans la nuit permanente d’un studio de cinéma.

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Lola Reboud

Biographie

Lola Reboud est née en 1982. Après l’obtention d’un D.N.A.P aux Beaux Arts de Cergy et d’un master en Esthétique à la Sorbonne, elle intègre l’école Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en photographie. Elle complète sa formation à New York, en 2008 au sein de l’agence Magnum Photo et y assiste les photographes Elliot Erwitt et Alec Soth. Puis en 2011 elle assistera une année l’artiste Yto Barrada, à Tanger.

Le fil conducteur de sa démarche artistique, principalement photographique, est la relation que nous entretenons aux Climats et où la géographie, en tant que milieu y est aussi importante que les individus. Dans ces lieux où elle se rend, elle confronte l’imaginaire collectif aux recherches menées en amont. Portraits, de paysages, de scènes de vies, associées ensembles, évoquent des sensations vécues par les habitants en lien avec leur environnement. Puis d’échanges avec des chercheurs tels que géographes, volcanologues, océanographe ainsi qu’avec les individus participants à des initiatives collaboratives, les espaces d’expositions permettent de construire un espace narratif visuel in situ incluant photographie, vidéo, papier peint, objets textiles, posters.

Lauréate du prix photo Levallois pour les Climats I puis de la bourse pour la photographie documentaire du CNAP pour Les Climats II au Japon, elle participe à l’expédition TARA méditerranée puis à la commande photographique du CNAP la jeunesse en France, ainsi qu’à de nombreuses résidences d’artistes tels que méditérannée avec le CMP-Photo Lux festival, l’Institut Français du Cambodge, et des résidences missions avec la ville d’Evry ou Pierrefitte-Sur -Seine en Île de France.

Son travail est exposé régulièrement en France et à l’étranger (CentQuatre, ParisPhoto, Galerie du jour-Agnès b., Nooderlicht photofestival, Photaumnales, la Box-Bourges , Kyotographie, CCOArt Center-Osaka, musée Nicéphore Niépce, Festival Images Singulières, PhotoLux festival, Institut Français Kyoto, Archives Nationales de Pierrefitte-Sur-Seine, Fondation Yvon Lambert. Elle est par ailleurs enseignante en photographie à Paris.

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles

Directeur de thèse AMU : Thierry Roche

Directrice de thèse ENSP : Caroline Bernard

Sujet de la thèse (en cours) :

«Temps/ Espace/ Couleurs – Les Climats – Photographier le milieu humain»

Résumé :

Les prises de vue réalisées pour une partie en Corse et qui incluent le portrait d’une jeune femme dans son environnement singulier, sont le point de départ d’une recherche visuelle sur la notion de Climats en tant que milieu humain – Fudo (selon Tetsuro Watsuji), traduit par le géographe Augustin Berque. La recherche menée intègre pour une part une approche photographique documentaire et de terrain, puis un échange avec des chercheurs d’autres disciplines telles que la géographie et la littérature. Au cœur de cette recherche il s’agit de développer des formes plastiques au plus prés de l’écosystème du territoire photographié.

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Nina Ferrer-Gleize

Biographie

Nina Ferrer-Gleize est artiste photographe, autrice et chercheuse. Elle est actuellement doctorante à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et Aix-Marseille Université, au sein du doctorat « pratique et théorique de la création artistique et littéraire ». Par le biais de la pratique photographique et de la recherche en art et littérature, elle s’intéresse au milieu agricole et à ses représentations, à partir de l’exploitation de son oncle, en Ardèche. 

Elle a obtenu en 2015 un master de lettres et arts à Paris VII ; elle est également diplômée de la haute école des arts du Rhin à Strasbourg (DNSEP) en 2013 et de l’école supérieure d’art de Lorraine, Épinal (DNAT) en 2011. Elle a co-fondé la maison d’édition de livres d’artistes Pétrole Éditions en 2013. Elle a enseigné de 2015 à 2019 à l’école supérieure d’art de Lorraine, site Épinal ; elle donne régulièrement des cours et workshops en école d’art et à l’université. Elle écrit également des textes pour des artistes, ainsi que pour des catalogues d’exposition. Elle intervient au sein de colloques ou de séminaires, et a exposé son travail à Épinal, Strasbourg, Metz et Arles. 

Nina Ferrer-Gleize is a photographer, author and researcher. She is currently a doctoral student at the École nationale supérieure de la photographie d’Arles et Aix-Marseille Université, as part of the doctorate « pratique et théorique de la création artistique et littéraire ». Through photographic practice and research in art and literature, she is interested in the agricultural environment and its representations, starting from the exploitation of her uncle in the Ardèche. 

In 2015, she obtained a master’s degree in literature and the arts from Paris VII; she also graduated from the Haute Ecole des Arts du Rhin in Strasbourg (DNSEP) in 2013 and from the Ecole Supérieure d’Art de Lorraine, Épinal (DNAT) in 2011. She co-founded the artist book publishing house Pétrole Éditions in 2013. From 2015 to 2019, she taught at the École Supérieure d’Art de Lorraine, Épinal ; she regularly gives courses and workshops in art schools and at the university. She also writes texts for artists, as well as for exhibition catalogues. She participates in conferences and seminars, and has exhibited her work in Épinal, Strasbourg, Metz and Arles.

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles

Directrice de thèse AMU : Lise Wajeman

Directeur de thèse ENSP : Gilles Saussier

Résumé :

La thèse de Nina a pour point d’attache une exploitation agricole familiale. Son travail artistique s’inscrit dans les champs conjoints de la photographie, de l’écriture, de l’édition et de la recherche. Via ces différents mediums, elle s’attache à souligner la charge fictionnelle contenue dans les vies humaines, dans leurs précarités et leurs singularités. Elle porte un regard sur l’agriculture telle que pratiquée et vécue par les agriculteurs de petites et moyennes exploitations. Leurs modes de vie, leur dépendance aux industries, les écarts et les liens entre leur pratique du métier et celle de leurs parents l’intéressent dans la façon dont ils viennent structurer, organiser les lieux de travail, les paysages, les relations sociales.

Nina s’intéresse à la façon dont l’existence produit des récits, mue par l’impératif de « raconter », c’est-à-dire, selon la définition : « faire le récit de quelque chose […], décrire dans le détail ». Le caractère descriptif de la photographie est complémentaire à sa réflexion sur la recherche d’une complexité de sens dans l’écriture, au travers de recherches étymologiques, de re-définition de termes. Ainsi ses photographies entretiennent un dialogue avec l’histoire des lieux et de leurs habitants, ainsi qu’avec l’évolution des paysages, au fil des interventions de l’homme et de l’épuisement actuel du monde agricole. Elles invitent à une observation active, à une certaine acuité du regard, à une certaine durée, qui permettent de s’approprier le paysage photographié comme on s’approprie un lieu. En réfléchissant à la façon dont se nouent l’Histoire et les récits de vie, dont les lieux, les gestes, les métiers, les noms se transmettent au fil des générations, Nina tente de rendre compte des façons dont le présent se construit, propre à chacun mais formant un commun fort de ces expériences.

Images

Sergio Valenzuela-Escobedo

Biographie

Artiste et commissaire indépendant, il termine actuellement son doctorat à l’Ecole nationale supérieur de la photographie d’Arles (ENSP). Après un an à l’Ecole Nationale des Arts de Johannesbourg, il obtient son diplôme en photographie au Chili et termine sa maîtrise en beaux-arts à la Villa Arson en 2014. Depuis 2005, il conçoit et organise des expositions d’art au Chili et en Europe, en tant que commissaire d’exposition dont les dernières Mapuche: voyage en terre Lafkenche au Musée de l’Homme à Paris et Monsanto : A photographic investigation aux Rencontres d’Arles, en tournée depuis deux ans sous sa supervision permanente. Il est aussi tuteur invité dans différentes écoles d’art, plus récemment à l’IESA, Parsons Paris et l’ISSP ou Noua Atelier.

Actuellement, ses recherches photographiques se concentrent sur la compréhension critique et historique de l’arrivée de l’appareil photographique en Amérique du Sud et les complexes intersections avec les peuples originaires. Il est question d’un travail sur les savoirs, les techniques et les croyances, par lesquels se modèlent et se re-configurent les sociétés humaines, les corps politiques, ainsi que le patrimoine mental, intellectuel, spirituel et scientifique.

Independent artist and curator, currently completing his PhD at the National Photography School in Arles, France (ENSP). After a year at the National School of the Arts in Johannesbourg, he graduated in Photography in Chile and completed his Masters of Fine Arts at the Villa Arson in 2014.

Since 2005, he has been designing and curating exhibitions in Chile and Europe, including Mapuche at the Musée de l’Homme in Paris and Monsanto: a Photographic Investigation at the Rencontres d’Arles. His photographic research focus on the critical and historical understanding of the introduction of the photographic medium in South America and the complex intersections of identities in ancients cultures. His work focuses on interdisciplinary theories that have shaped knowledge, techniques and beliefs, by which societies have re-configured the concepts of imagination, representation, embodiment, and identity.

www.valenzuelaescobedo.com

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles

Directeur de thèse AMU : Jean Arnaud

Directeur de thèse ENSP : Nicolas Giraud

Sujet de la thèse:

« MǞNKÁČEN : Superstition et photographie chez les peuples originaires d’Amérique du sud »

Résumé :

Toumayacha Alakana : cette expression est à l’origine de ma recherche : elle signifie « regarder la tête couverte d’un voile ». C’est  ainsi que les Fuégiens ont nommé l’acte de photographier au XIX ème siècle, quand ils ont vu les premiers appareils photographiques avec les opérateurs qui ont débarqué en Amérique dès 1840.

Quels noms les peuples locaux ont-ils donné à ces nouvelles images-objets ?  Comment cet outil inconnu a-t-il été perçu ? Que signifie d’être regardé la tête couverte d’un voile ? C’est par un changement de focale et une inversion du point de vue que cette thèse approche l’étude de l’acte photographique en Amérique du Sud. La compréhension de ce dernier peut-elle changer si on l’aborde à partir du regard que ces peuples portent sur l’appareil photographique ?

Certes, les collections photographiques européennes montrant cette Amérique ancestrale témoignent du colonialisme et du contexte sociopolitique des pays concernés par rapport aux communautés autochtones. Ces dernières ont en partie perdu leur culture, leur autonomie économique et territoriale. Mais elles témoignent aussi d’une histoire inédite concernant non seulement l’utilisation de la technique, mais aussi le rapport aux savoirs et aux superstitions qui caractérisent la culture de ces peuples du « bout du monde », ou encore le conditionnement de notre regard et de nos connaissances sur ces peuples. Dire que les indigènes ne veulent pas être photographiés, en particulier parce qu’on « va leur voler leur âme », est un mythe colonial ; cette croyance occidentale a donné de la valeur aux images que les explorateurs ont rapportées. La question du refus des appareils est beaucoup plus complexe et variée : la résistance peut porter sur la prise de vue, sur la circulation de l’image de soi, sur le caractère unilatéral de la transaction, sur l’incompréhension de l’appareil comme sur des conséquences politiques et spirituelles.

Les résultats de cette recherche sont indissociables de l’exposition de mon travail artistique et du catalogue qui l’accompagne. Cette recherche brouille les frontières entre commissaire et artiste, entre recherche et création, entre pratiques théorique et artistique. L’exposition et le catalogue posent différents axes réflexifs selon une méthode expérimentale et interdisciplinaire ; elle s’appuie sur une collection ethnographique pour défendre la thèse de l’existence d’une « mécanique mystique ».

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Fanny Terno

Biographie

Fanny Terno est née en 1992, à Monaco. Après une formation à l’École Supérieure d’Arts Appliqués Dupérré à Paris, elle étudie à l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles dont elle sort diplômée avec les félicitations en 2018. Elle développe depuis 2019 son travail en croisant le champ de l’image avec celui de la mésologie (風土学) dans le cadre d’un doctorat de recherche-création à l’Université d’Aix-Marseille et l’ENSP d’Arles, en partenariat avec la Kyoto City University of Art au Japon où elle résidera entre 2020 et 2022.

Ses projets ont notamment été exposés à Kyoto (Galerie Yokai Soho, Institut Français du Kansai, Galerie Tomo), Tokyo (Centre d’art Spiral), en France (Institut Tenri, Rencontres d’Arles, galerie Le Magasin de Jouet, Fondation d’Entreprise Ricard), et Monaco. Elle a été lauréate du prix Olympus – ENSP en 2018, et de la bourse du gouvernement Japonais Monbukagakusho (2020-2022).

Une partie de son travail est co-produit avec l’artiste-chercheur Thomas Vauthier (Université Paris VIII) dans le cadre de leur structure collaborative Engawa.

Résumé de thèse

Aix-Marseille Université / École nationale supérieure de la photographie d’Arles

Directrice de thèse AMU : Christine Buignet

Directeur de thèse ENSP : Caroline Bernard

Superviseur à Kyoto City University of Art: Satoru Takahashi

Sujet de la thèse :

« Mésologie de l’image, images de la mésologie ».

Résumé :

Partant d’un constat de crise générale liée à l’anthropocène et à ses effets dans les domaines sociaux, environnementaux, politiques, représentationnels, il nous semble que le trouble de nos rapports au monde, à l’altérité et à l’art semble en être symptomatique. Il est alors possible de se demander si une écologie de l’attention (Citton) expérimentée à travers la pratique artistique et sa réception pourrait, au delà d’une médiation (représentation), proposer des re-médiations en tant qu’hypothèses artistiques de résiliences écologiques, sociales et mentales (Guattari). Cette recherche se situe à à la croisée de plusieurs champs disciplinaires (arts visuels, architecture, esthétique, philosophie, curation) autour de ce qu’il y a entre les choses, les êtres et en leur milieu, s’attachant à expérimenter des possibilités de méditer – littéralement, prendre soin de – la rencontre entre des habitants mitoyens d’un même milieu.

La méthodologie à l’oeuvre dans cette recherche réside dans la conjugaison de la mésologie avec le champ de l’image contemporaine, de sa pratique et de ses mutations. La mésologie (風土学, fūdogaku), entendue comme la science des milieux est en réalité plutôt une perspective générale et pluridisciplinaire. Son objectif est, selon Augustin Berque, de bâtir une alternative au paradigme occidental moderne classique. Ce dernier est caractérisé par le dualisme cartésien à travers une série d’oppositions qualifiant notre rapport au monde et à nous-même (objet et sujet, nature et culture, homme et animaux, etc.) et a pour conséquence d’abstraire l’humain de la terre (acosmie) de manière destructrice pour les espèces, les paysages, les cultures.

La symbiose des champs de l’image et de celui de la mésologie permettra des échanges et élaborations d’outils, de méthodologies d’analyses et de créations : nous envisageons de donner corps et action à la mésologie par le biais de l’image (images mésologiques) et de même, de penser et pratiquer méso-logiquement l’image (mésologie de l’image).

Le terrain d’éude et d’expérimentation – dont l’auctorialité sera en partie partagée avec l’artiste-chercheur Thomas Vauthier prendront place dans un espace-temps bien précis, à savoir une akiya (空き家) maison traditionnelle japonaise laissée à l’abandon à Onomichi,  préfecture d’Hiroshima (Japon). Ce processus, de la restauration architecturale à son ouverture au public lors d’expositions et événements performatifs, en passant par son habitation, sera l’objet-sujet d’une captation élargie. En effet, sera mis en oeuvre l’élaboration simili-factuelle de récits audio-texto-visuels venant relater, sans s’y réduire, le processus de rénovation de l’akiya. Pour ce faire, deux formats seront employés : un scénario, récit prédicitif anticipant – sur un mode utopique – les situations qui pourraient advenir et un film, symptomatique de l’écart entre le scénario et l’advenir réel. Dans ce cadre, un dispositif de captation prototypique sera conçu. Il manifestera un intérêt prononcé pour des formes de laisser-faire, de dé-subjectivisation, notamment en développant une pratique d’images du milieu (mésogramme).

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30, Avenue Victor Hugo,
13200 Arles
Tél : 04 90 99 33 33

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